Bioagresseurs et protection intégrée des cultures (BIOPIC)

Cet axe transversal s’inscrit dans le contexte général de réduction des pesticides et de conception de solutions agroécologiques pour gérer les bioaaresseurs des cultures de tous types (maladies, insectes, adventices, nématodes…). Il a pour but de stimuler l’interdisciplinarité et de faciliter les échanges et partage d’idées, de veille sur les approches et les outils de gestion des bioagresseurs, dans le cadre de projets et d’activités de recherche de l’unité Aïda.

Objectifs

  • Faciliter l’intégration des résultats sur les processus de l’équipe Prose (épidémiologie, mécanismes d’interactions et de défense naturelle, etc.) pour la conception et l’évaluation des innovations agroécologiques pour la protection des cultures (équipe Tapage) : mobilisation de la biodiversité fonctionnelle (utilisation et conservation d’ennemis naturels), mise en place de pratiques culturales innovantes, utilisation plantes de service, plantes pièges, dans des systèmes push-pull, application de solutions biopesticides (extraits naturels de plantes, etc.), etc.
  • Mieux comprendre les facteurs favorables et défavorables à la prolifération de ces bioagresseurs en utilisant la palette d’outils d’information spatiale,  modèles, bases de données, etc (lien avec l’équipe Estime).

Participants 

Le groupe BIOPIC est constitué d'un collectif de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens qui appartiennent à des disciplines proches de la protection des cultures, tout en restant ouvert à d’autres chercheurs de l’unité qui souhaitent y participer. L’enjeu véritable de cette animation transversale est d’apporter une valeur ajoutée aux projets en agronomie d’Aïda en facilitant la mise en œuvre d’études sur les bioagresseurs et la protection intégrée des cultures (PIC).

Activités

En interne

  1. Capitaliser, mutualiser et échanger sur les méthodes, les outils, les expériences (sur le terrain notamment avec les partenaires)  et les connaissances des participants du groupe, afin de résoudre des problèmes et mettre en œuvre des solutions inter-équipes.
  2. Organiser des séances de discussions autour d’articles génériques (et leur structuration) sur la PIC et les questions de société (glyphosate, OGM, biocontrôle, PIC et paysages, etc)
  3. Répondre de manière collective aux appels à projet de façon à mieux rassembler et gérer les compétences en protection des cultures et bioagresseurs au sein de l’unité et à veiller à une meilleure intégration de cette thématique dans le montage de projets.
  4. Intervenir dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) de l’unité concernant la thématique de PIC/PAEC. L’axe transversal permettra aussi de gérer l’isolement et faciliter les mobilités éventuelles.

En externe

  1. Réaliser 1 à 2 ateliers par an avec quelques invités CIRAD (UR à sensibilité « bioagresseurs ») et hors CIRAD sur la PIC/PAEC en général
  2. Faciliter les liens avec les DP centrés sur les bioagresseurs et la PIC : DP DIVECOSYS (Afrique de l’Ouest), DP ASEA (Asie du Sud-Est) et DP BIOCONTROLE (Océan Indien)
  3. Gérer/animer la plateforme d’équipement de La Valette (Bâtiment 2) dédié aux expérimentations autour des bioagresseurs, interactions avec les plantes-insectes, écologie chimique, détermination/identification (laboratoire, loupe, hôte, petits équipements)
  4. Faciliter l’accueil d’étudiants au sein de cette plateforme
  5. Interagir avec les autres unités pour partager les outils et équipements, définir des nouveaux besoins d’investissements (plateforme Lavalette et Baillarguet)

Mise en œuvre opérationnelle

Un espace collaboratif permet de partager les informations, bases de données et de connaissances, les méthodes et outils et la bibliographie autour de la PIC  (livres, articles, rapports de synthèse, fiches…)

Une adresse générique permet de communiquer plus facilement au sein du groupe.

Des réunions trimestrielles (4 fois par an) sont organisées au cours desquelles :

  • Chacun peut intervenir et présenter à l’ensemble du groupe ce qu’il a réalisé dans son domaine d’activité
  • Sont partagés les projets, les initiatives, les animations au CIRAD et ailleurs dans notre domaine ; des personnes ressources ou référentes sont désignées
  • L’ensemble du groupe travaille sur un projet outil/méthode.

Pour fonctionner, ce groupe est doté d’un budget d’animation transversale, en particulier pour organiser des ateliers inter UR, avec invitation d’invités extérieurs (INRA, CNRS, autres).

Les résultats attendus sont : d’assurer de véritables ponts entre les 3 équipes autour d’une même problématique, organiser des réunions/animations régulières, mettre à la disposition de la communauté scientifiques des documents, protocoles, méthodes et outils de protection des cultures, régler des problèmes de diagnostics et d’identification des contraintes et y apporter des solutions, assurer le lien avec les autres unités de recherche du CIRAD et les dispositifs en partenariat (dP) travaillant sur les bioagresseurs, mais aussi les autres centrales de recherche, en particulier l’INRAE et les universités.